Fuir ne sert à rien mieux vaut affronter la réalitée! [PV Cathelina]

Je me baladais en toute tranquillité dans la forêt calme du royaume du feu. Je flottais plutôt car je n'aime pas marchais, du moins, pas tant que cela. Je flottais au ras du sol et sifflotait. J'allais chercher des ingrédients pour mes potions et je devais les trouver seulement dans la forêt, ce qui m'énerve car mon Labo est loin de la forêt. Je cherche alors avec mes yeux perçant une mandragore pour pouvoir lui emprunter une racine et j'en trouve une. Je me rapproche délicatement et met mes bouchons d'oreilles, les mandragores ont un cris affreux et je ne veux pas l'entendre. Une fois la racine dans sa boîte, je pars à la recherche du pollen d'une autre fleur. Je flotte pendant un long moment sans beaucoup de succès. Je me pose sur un rocher en hauteur et me repose avant de voir un loup passait à la vitesse de l'éclair. Intriguée et curieuse, je le suis en volant, me demandant si il compte s'arrêter. Au bout d'une heure, je finis par dire à l'animal

-Cours pas trop vite!

Je m'en fiche un peu si il a comprit, tant qu'il ralentit un peu. Et puis, sa me permet de m'évader de mes sombres et lugubres pensées...Comme la mort de mes parents. Je secoue la tête et dépasse le loup pour me planter en face de lui, espérant qu'il s'arrête.

Je regarde le loup se changer en femme. Je pose mes pieds en face d'elle et sourit quand elle demanda son chemin

-Bien sûr, j'y habite!

Je me remis à flotter et me mit la tête en bas. Je fus par contre très étonnée de voir des ailes blanches pousser du dos de l'inconnue que jeta une plume blanche. Je ne dis rien et commence à flotter en direction de la ville. Progressant à une allure correct, j'en profite pour me mettre à côté de l'inconnue

-Que fais-tu ici?

Je la regarde, lui sourit avant de regarder si j'avais ma boîte sur moi. S'aurait été dommage de perdre un racine de mandragore! En plus c'est dur à avoir ces choses là! Je soupire et prend une pose assise, continuant à flotter comme si un petit quelque chose me retenait, m'empêchant de tomber. Le vent souffla dans mes cheveux argentés, faisant jouer les reflets bleus tandis que les symboles au bout de mes mèches se cognaient entre eux, tintant joyeusement dans ce silence de plomb. Elles avaient traversé la moitié de la forêt quand un grand bruit résonna. Je me fiche et un sourire apparut petit à petit sur mes lèvres. Je me retourne et trépigne quand je vis le majestueux phoenix se poser devant nous. C'est rare que ces oiseaux s'arrêtent devant des inconnus.

-Il est splendide!

J'en avais vu que rarement durant mes escapade en forêt et celui-ci était le plus beau!

Je me rapproche du Phoenix, prudente et tend la main, attendant de voir si je peux le caresser. L'oiseau incline la tête, je fais de même, et il rapproche lentement sa tête de ma main pour caler son bec dans ma paume. Je souris et le caresse, prenant soin de ne pas me brûler, du moins pas trop. Je le caresse et il ferme les yeux, apparemment heureux et je souris un peu plus. Il finit par s'envoler dans un bruyant mais élégant battement d'ailes. Je soupire et me retourne vers la jeune femme

-Que fuyais tu?

Je la regardais, intriguée, tandis que je repris mon chemin vers le village du royaume du feu. Je croise mes mains derrière ma tête tandis qu'un léger vents faisait flotter mes rubans et ma robe. Un silence lourd pèse sur nous deux mais sa me permet de penser. Mes pensées divague vers le passé, passant du joyeux au triste, du sombre au lumineux, s'attardant bien plus sur le sombre que le lumineux. Je baisse la tête, l'ombre de mon chapeau me procurant un visage bien lugubre mais c'est un visage que je cachais depuis bien longtemps, derrière un sourire. Je revois encore mes parents morts, étalés en face de moi, leurs tueurs me fixant avec des pensées sûrement pas saine. Je pleure encore et encore avant de m'enfuir, cherchant à échapper aux hommes. Je suis épuisée mais je continue à courir avant de tomber, de me relever, le genoux ensanglanté. Je m'en fiche, la douleur m'assaille, atroce et vicieuse. Je cours encore, laissant des traces écarlates derrière moi. Je finis par m'élever, déchirant un morceau de tissus pour arrêter l'hémorragie de mon genoux. Ils passent sous moi, je suis trop en hauteur pour qu'ils me voient. Je prie pour que le sang ne coule plus, risquant de me trahir. Ils passent et s'en vont. Je soupire, les larmes coulant à nouveaux sur mes joues sale. Je m'en vais, cherchant refuge chez un voisin. Je reviens dans le présent et me rend compte que l'inconnue ne disait toujours rien. Je la fixe avant de flotter un peu plus vite, admirant au passage le ciel azur et le soleil couleur citron qui commence à descendre.