Mouvement au bar

Invité

Malgré ce qui se passait autour d'elle, c'était encore le calme plat chez Karura mais ses sens jusque là engourdit par la mort reprenait peu à peu leur activité, faisant tout pour qu'à nouveau, elle sente la vie en elle. Maintenant, pour elle, il y avait ce sentiment d'être revenu de loin, une expression qui voulait tout dire comme rien, son coma semblait à la fois n'avoir duré qu'une seconde comme des années et bientôt, la douleur, le froid et la chaleur, les pensées, les odeurs, le goût du sang au fond de la gorge, tout revenait en elle petit à petit et petit à petit, la jeune femme revenait à elle. Alors que pour l'instant les paroles d'autrui n'étaient encore que blabla incompréhensible, les yeux de Karura finirent par s'ouvrirent, offrant à cette dernière la vision d'un ciel traversé par le feuillage d'un arbre complètement flou. Karura restait immobile, le temps que sa vision revienne à la normal ainsi que son ouïe qui parvint à comprendre les dernières paroles d'une voix inconnue :

- ...rais répondre à quelques questions non formulées.

Karura referma les yeux, pendant un court instant et lorsqu'elle les rouvrit, ils étaient tourné vers un homme étrange qui était près d'elle, un homme qui paraissait, à vue d'oeil, assez grand en taille, bien bâtit. Cet inconnu portait un étrange masque qui parcourait le côté gauche de son visage, sans parler de sa chevelure rougeâtre qui glissait le long de ses épaules jusqu'en bas de son dos. Karura tourna légèrement le visage pour mieux voir ce qu'elle avait manqué, Giovanni était toujours là et semblait triomphait de sa victoire bien qu'il avait apparemment une discution des plus tendue avec l'autre homme. Karura remit sa tête face au ciel, toujours en silence avant d’esquisser un sourire.

Invité

je regardai mon interlocuteur avec un mepris bien visible...
il me dit a;ors :

- comment ça tu ne m à pas dit ton nom ? Tu n arrêtés pas de le crier à qui veut l entendre. Bon d un autre côté il est normal que je te connaisse peu, qui oserais prétendre connaître le grand Giovanni. En outre tu devrais savoir qui je suis... Ah suis je bête c est vrai que pour toi je suis censé être mort.

et alors ? j'avais tué tant de larves je ne les compte plus et je ne sais pàlus qui elles etaient toutes moi !
par ailleurs ce tyupe etait trop louche et trop poli pour etre honnete...
oui....trop poli....

- Ta mémoire aurait elle des failles ? J espère au moins que le nom de Stanford te la rafraichira car cela pourrais répondre à quelques questions non formulées.
ajouta t'il

stanford....le membre disparu , a part ça il ne me disait rien....
mais ce type est mort il y a 300 ans que fait il ici devant moi ?
la solution est simple : cette ordure a echappé à la volonté du createur !
stanford do'methysnmetos marchen se tenait devant moi.
mais je n'allais nullement attaquer ce type. on a assez avec un renégat.

et puis d'ailleurs je me fichais bien de ce type...meme si il a un jour été dans la caste, je mettrais ma main au feu que je le mets à terre en deux temps trois mouvements....comme tous les autres de la caste d'ailleurs...
je repondis calme et méprisant :
"je vois...un deuxieme renegat a ce que je vois....bon ne va pas me chercher d'ennuis vu ? le createur t'a oublié une fois, pas deux..."

La jeune femme se releve ce qui me tire un sourire. Celui d'avoir pu repandre le bien. Avant je semais la mort, maitenant je soigne les mourants. Quelle ironie ! J'imagine que c'est ce qui etablit un certain equilibre en moi. Giovanni finit par me repondre, meprisant au possible :

"je vois...un deuxieme renegat a ce que je vois....bon ne va pas me chercher d'ennuis vu ? le createur t'a oublié une fois, pas deux..."

Comme je n'ai pas tout mon temps pour m'attarder ici, j'essaye de ne pas trop le provoquer. Meme si cela aurait ete interessant de le voir s'enerver. Enfin bon. Je me leve, epoussette mon grand manteau, et me prépare a partir. Avant de me diriger vers un autre ailleurs, je me retourne et dit a Giovanni.

- Le créateur ne m'a pas oublié, seul l'Ordre m'a oublié. Nous nous reverrons gamin, et ce jour la je te promet le plus beau des combats. En attendant restons ou nous en sommes, moi je suis l'imbécile de medecin qui a soigné la jeune fille au mepris de ton divin corroux et toi tu es le futur maitre du monde. Sur ce au revoir a toi aussi mademoiselle dont je ne connait pas le nom, et fait plus attention a l'avenir...

Cette fois ci je pars vraiment et tourne le dos a mes anciens interlocuteurs. Je suis peut etre curieux mais il faut savoir patienter dans la vie. Pour obtenir plus d'informations sur ce Giovanni par exemple...

Invité

"je vois...un deuxieme renegat a ce que je vois....bon ne va pas me chercher d'ennuis vu ? le createur t'a oublié une fois, pas deux..."

- Le créateur ne m'a pas oublié, seul l'Ordre m'a oublié. Nous nous reverrons gamin, et ce jour la je te promet le plus beau des combats. En attendant restons ou nous en sommes, moi je suis l'imbécile de medecin qui a soigné la jeune fille au mepris de ton divin corroux et toi tu es le futur maitre du monde. Sur ce au revoir a toi aussi mademoiselle dont je ne connait pas le nom, et fait plus attention a l'avenir...

L'étrange individu quitta les lieux sous le regard de Karura qui pour le moment ne bougeait pas et ne disait mot. L'autre baraqué trônait toujours comme si c'était un dieu tout puissant mais semblait néanmoins bien exaspéré par l'autre homme, ils devaient se connaître assez bien, enfin, ce n'était qu'une hypothèse. Sur ce, la jeune femme reposa son regard vers le ciel, elle était tiré d'affaire mais n'allait pas tenter de provoquer à nouveau Giovanni car elle n'aura pas une troisième chance et n'était pas débile à ce point. D'ailleurs, elle se rendit compte que sous cet olivier, c'était bien joli, elle oublia la présent de l'homme et se disait qu'un bon petit saké serait l'idéal pour clore la journée.